Jean-Pierre Ameris,
portrait sensible
Jean-Pierre Ameris,
portrait sensible
Un film de 52 minutes réalisé par Christophe Tourrette
Il est courant de dire et d’écrire qu’on a toujours en nous l’enfant qu’on a été. Que ce soit aux travers de l’innocence perdue, des refuges imaginaires, des peurs enfantines, les films de Jean-Pierre Améris en empruntant divers chemins ne cessent de nous ramener à la vision anxiogène de son enfance. “Je filme pour vivre”, affirmait Robert Bresson. Jean-Pierre Améris filme depuis son adolescence pour trouver sa place. Cette place, il l’a conquise petit à petit avec sa caméra Bauer Super 8 puis sur des formats plus grands jusqu’à en faire son métier.
En retraçant l’itinéraire de Jean-Pierre Améris de l’enfance à l’âge adulte on comprend que sa passion de cinéphile puis de cinéaste lui a permi de vaincre au moins partiellement ses traumas de l’enfance. “Réaliser des films, c’est donner quelque chose à des gens qui m’aident, du coup, à trouver ma place dans le monde. Ça a l’air idiot mais c’est ça. » Les films ont leurs décors, les récits ont leur géographie, le portrait d’un homme a son cadre, la vie d’un cinéaste est un peu la somme de tous ces lieux.
Pour tracer le portrait sensible de Jean-pierre Améris, Christophe Tourrette souhaite retourner avec lui sur les endroits marquants de sa vie. C’est ce voyage que le réalisateur lui a proposé de refaire et auquel il convie les spectateurs en les accompagnant de Prague à Lyon en passant par les paysages de la Loire et Paris.
- Réalisation : Christophe Tourrette
- Images : Thierry Paret
- Images Super8 : Jean-Pierre Améris
- Son : Patrick Blache
- Montage : Agnès Ribouton
Avec le soutien du Centre National de la Cinématographie et la participation de la Région Rhône-Alpes.
© JPL Productions, Lyon Capitale TV – 2013